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Un chercheur de l’Institut démontre que la présence d’endotoxémie, combinée ou non à l’hypoxie, affaiblit la capacité du système nerveux sympathique à diminuer le diamètre des vaisseaux sanguins

Jeudi, 3 décembre 2015
Un chercheur de l’Institut démontre que la présence d’endotoxémie, combinée ou non à l’hypoxie, affaiblit la capacité du système nerveux sympathique à diminuer le diamètre des vaisseaux sanguins

Le Dr Patrice Brassard, chercheur au Centre de recherche de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec – Université Laval et professeur agrégé au département de kinésiologie de la Faculté de médecine de l’Université Laval, vient de publier une étude dans la revue Critical Care Medicine, qui montre que la présence d’endotoxémie, combinée ou non à l’hypoxie, amoindrit la capacité du système nerveux sympathique à diminuer le diamètre des vaisseaux sanguins.

Il s’agit de la première étude à combiner un modèle expérimental in vivo d’inflammation systémique et l’hypoxie chez le volontaire sain. « La vasoconstriction, soit la diminution du diamètre des vaisseaux sanguins, induite par l’activité du système nerveux sympathique, régularise la circulation périphérique et contrôle la pression artérielle. L’objectif de cette étude était alors d’étudier si une perte apparente de la capacité du système nerveux sympathique à induire une vasoconstriction est liée à la distension des muscles lisses ou à l’endotoxémie et/ou à l’hypoxie », a indiqué le Dr Brassard, auteur principal de cette étude. 

Les travaux du Dr Brassard permettent ainsi de confirmer que la présence d’endotoxémie, combinée ou non à l’hypoxie, affaiblit la capacité du système nerveux sympathique à diminuer le diamètre des vaisseaux sanguins, qui pourrait être attribuée par la présence de métabolites libérés dans le sang. Cette étude permet d’expliquer en partie pourquoi l’utilisation des médicaments vasopresseurs, médicaments qui augmentent la pression artérielle à l’aide d’une diminution du diamètre des vaisseaux sanguins, semble inefficace chez les patients hypotendus septiques en présence d’hypoxie. Ces résultats pourraient également illustrer pourquoi la pneumonie est un risque pour les patients septiques.

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